Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 septembre 2006 2 19 /09 /septembre /2006 12:24

Alors comment fais-t-il à votre avis? 

http://www.metacafe.com/watch/243896/video/R/CFD_1002/

???

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2006 2 19 /09 /septembre /2006 12:14
Casablanca, ou Dar El-Beïda (en arabe). C'est la plus grande ville du Maghreb. Capitale économique du Maroc, c'est aussi le chef-lieu de province et d'une préfecture urbaine (Wilaya du Grand Casablanca)

Premier port du Maroc, elle se situe dans la plaine très fertile de la Chaouïa, sur la côte ouest du pays à presque 100Km de Rabat la capitale chérifienne.

Fondée au Moyen Âge par la population berbère sur place, Casablanca abritait une centaines de maisons blanches peintes de chaux. D'où le nom qu'on lui donnera par la suite (Casa Blanca signifie maison blanche en espagnol).

Au XVème, elle a été détruite par une expédition punitive portugaise en représailles des actions des pirates qui partaient du port de Salé (ville juxtaposant Rabat).

Reconstruite au XVIIIe siècle, elle restera une petite bourgade jusqu'au milieu du XIXe siècle. Elle subit aussi la rage des forces coloniales françaises qui l'ont bombardé fin XIXème suite à l'assassinat d'un ressortissant français qui éleva le drapeau tricolore sur sa maison, acte qui avait déplu aux locaux qui voyaient en ce geste une provocation flagrante.

Ces mêmes forces coloniales françaises devenaient de plus en plus présentes dans la ville à partir de 1907. Sous administration française (à partir de 1912, date de signature du protectorat franco-espagnol), Casablanca allait connaître un essor formidable et rapide. Lyautey avait souhaité moderniser les infrastructures de la ville, tout en maintenant une harmonie avec l'architecture néo-mauresque, dont Le résident Général (Lyautey) était fou amoureux.

Lors de la seconde guerre mondiale, commandées par le général Noguès, les forces françaises, résistèrent, du 8 au 10 novembre 1942, au débarquement américain, avant de se rallier.

C'est d'ailleurs à Casablanca qu'a eu lieu l'historique conférence d'Anfa (connu aussi sous le nom de la Conférence de Casablanca) qui avait réuni les leaders du monde libre à savoir : le président américain Franklin D. Roosevelt, le Premier ministre britannique Winston Churchill, et le Général De Gaulle.

D'importantes décisions furent prises lors de cette conférence, à laquelle le Sultan du Maroc avait assisté. (Feu Mohamed V père de Feu Hassan II et grand-père du Roi Mohamed VI) : Ont été décidés ainsi, le débarquement en Europe, l'invasion de l'Italie et ont été examinées les conditions de la capitulation de l'Allemagne, de l'Italie et du Japon.
C'est lors de cette conférence aussi qu'eut lieu la première rencontre entre le Général de Gaulle et le général Giraud.

Bien plus tard Mohamed V fut sacré compagnon de la liberté par Le Général.



La Mahkama (tribunal) du Pacha. Quartier des Habous


Vue aérienne de la ville


Les Tours Jumelles "Twin Center ". Quartier Mâarif


C'est Casablanca que visera la nébuleuse intégriste islamiste par les attentats du jeudi noir 16 mai 2003, le 11 septembre marocain.

A travers cette manoeuvre odieuse, les intégristes ralliés à la cause morbide et assassine de Ben Laden & co ont essayé d'empêcher la transition démocratique au Maroc ainsi que de déstabiliser la tolérance marocaine.

Si l'exception marocaine est remise en cause, la solidarité et l'union nationale a fait un bon en avant : DEUX MILLIONS de marocains de toutes confessions et de toutes origines ethniques sont sortis dire non au terrorisme dans un geste de refus de la violence et de l'idéologie assassine des intégristes.

L'obscurantisme ne passera pas

 

Source : http://elaouadiahmed.free.fr/dreams-world/casablanca.html

Partager cet article
Repost0
15 septembre 2006 5 15 /09 /septembre /2006 13:32

Je suis loin d'aimer la politique et de ce fait d'en parler. Mais un e-mail reçu d'un ami m'a fait sourire (désolé pour mon sarcasme) parce que je le trouvrais trop vrai. Je vous en laisse seul juge :

Publié le 19-07-2006

 

On a tous la rage. Notamment quand on écoute la radio ou ouvre un journal.

Les journalistes, le petit doigt sur la couture, toute honte bue, nous prennent vraiment pour des imbéciles. Un ami nous livre, en forme de satire, sa réaction.

 

Le Proche-Orient pour les nuls

Depuis près de six ans, le gouvernement israélien tue par semaine entre 10 et 20 palestiniens, enlève les hommes et les femmes par dizaines, détruit les habitations, les champs et les infrastructures, enferme et empêche les habitants de Gaza et de Cisjordanie de circuler librement chez eux. Alors quand un groupe de résistants, "terroristes" pour les israéliens, "activistes" pour les autres, capture un soldat chargé de surveiller la grande prison à ciel ouvert qu'est Gaza, L'occident, l'Europe, la France et sa presse indépendante trouvent que c'en est trop pour Israël. Cet état "seule démocratie au Proche-Orient" est également le seul état à avoir le droit de tuer des civils, d'enlever des ministres et des députés élus démocratiquement, dans un pays en lambeaux seule démocratie sous occupation dans le monde.

Il y a quelque chose d'irréel dans ce monde libre voulu par Bush et Blair.

On se frotte les yeux et on tend les oreilles pour réaliser que c'est bien la réalité. Celle des bombes puissantes qui pulvérise les réfugiés libanais sur la route de l'exode. Celle d'une télévision qui choisit de ne pas montrer ce qu'on ne doit pas voir. On se dit alors, que nous n'avons rien compris. Le malaise qu'on éprouve devant notre poste de télévision vient de notre incapacité à comprendre les nouvelles règles du jeu. Ces règles sont certainement écrites quelque part dans les cerveaux des éditorialistes de Libération, du Monde ou de France Inter.

Il n'y a qu'à écouter et regarder ces journalistes, envoyés très spéciaux, tentant de nous vendre la version d'un conflit dont les forces en présence seraient symétriques, entre l'une des armées les mieux équipées du monde, qui en plus est soutenue par la première puissance mondiale et d'un pays dépourvu d'armée digne de ce nom.

Depuis le début de l'Intifada, les israéliens morts suite à des tirs de roquettes palestiniennes se comptent sur les doigts de la main. Autant dire qu'un Israélien a plus de chance de mourir de la foudre que victime d'une roquette du Hamas. Pourtant on a fini par croire que les roquettes Azedine Alquassam mettaient en péril l'existence d'Israël, état dit tantôt "hébreu", tantôt "démocratique, surtout quand ça l'arrange.

On croyait, nous les naïfs, qu'un homme valait un autre. On n'avait tort, preuve qu'on n'avait rien compris aux règles du jeu. Ce sont ces règles qui font que la vie d'un soldat israélien n'a pas de prix. Un soldat Israélien capturé, justifie que 300 arabes soient assassinés et qu'un pays tout entier soit dévasté, sans qu'on y trouve rien à redire.

Voici, en exclusivité, ces règles que tout le monde doit avoir à l'esprit lorsqu'il regarde le JT le soir, ou quand il lit son journal le matin.

Tout deviendra simple.

Règle numéro 1 : Au Proche Orient, ce sont toujours les arabes qui attaquent les premiers et c'est toujours Israël qui se défend. Cela s'appelle des représailles.

Règle numéro 2 : Les arabes, Palestiniens ou Libanais n'ont pas le droit de tuer des civils de l'autre camp. Cela s'appelle du terrorisme.

Règle numéro 3 : Israël a le droit de tuer les civils arabes. Cela s'appelle de la légitime défense.

Règle numéro 4 : Quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales l'appellent à la retenue. Cela s'appelle la réaction de la communauté internationale.

Règle numéro 5 : Les Palestiniens et les libanais n'ont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépassent pas trois soldats.

Règle numéro 6 : Les israéliens ont le droit d'enlever autant de palestiniens qu'ils le souhaitent (environ 10000 prisonniers à ce jours dont près de 300 enfants). Il n'y a aucune limite et n'ont besoin d'apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique "terroriste".

Règle numéro 7 : Quand vous dites "Hezbollah", il faut toujours rajouter l'expression « soutenu par la Syrie et l'Iran ».

Règle numéro 8 : Quand vous dites "Israël", Il ne faut surtout pas rajouter après : « soutenu par les Etats-Unis, la France et l'Europe », car on pourrait croire qu'il s'agit d'un conflit déséquilibré.

Règle numéro 9 : Ne jamais parler de "Territoires occupés ", ni de résolutions de l'ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l'auditeur de France Info.

Règle numéro 10 : Les israéliens parlent mieux le français que les arabes.

C'est ce qui explique qu'on leur donne, ainsi qu'à leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 9). Cela s'appelle de la neutralité journalistique.

Règle numéro 11 : Si vous n'êtes pas d'accord avec ses règles ou si vous trouvez qu'elles favorisent une partie dans le conflit contre une autre, c'est que vous êtes un dangereux antisémite.

Désole, mais on peut mieux démarrer le week-end, une blague suivra ;o)

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2006 4 14 /09 /septembre /2006 19:24

Un professeur donnait un cours à des étudiants de première année en médecine sur les contractions musculaires involontaires.

Se rendant compte que le sujet n 'était pas particulièrement attrayant, il décide d 'alléger le ton et demande à une jeune femme au premier rang : "

Savez-vous ce que fait votre trou du cul quand vous avez un orgasme ? "

Et la jeune femme répond :

" Il est probablement au bistrot du coin avec ses copains "

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2006 3 13 /09 /septembre /2006 18:06

Hier c’était la « Journée Mondiale de la Douleur » : qu’en savez vous ?

 

30% des français se plaignent plus ou moins régulièrement de maux de tête et pour 3 % d’entre eux, ces maux de tête sont quotidiens. 75 à 85% de cette même population souffrira un jour de sa colonne vertébrale, et les douleurs de celle-ci sont responsables de 12,5% des arrêts maladie. Ces douleurs, considérées comme « banales », ont souvent un retentissement important dans la vie de ceux qui en sont atteints. Près de 60% des malades cancéreux se plaignent de douleurs limitant leurs activités dans deux tiers des cas. Dans les services d’urgences, plus de 80% des sujets sont « douloureux ». Cependant, contrairement à une opinion largement répandue, et qui était vraie il y a encore une vingtaine d’années, la France n ‘est plus en retard dans la prise en charge de la douleur. Les enseignements autour de celle-ci se sont largement répandus dans les Facultés de Médecine et dans les différentes écoles de professionnels de santé (infirmières, kinésithérapeutes, etc..). De nombreuses consultations, unités et centres anti-douleurs existent maintenant dans l’Hexagone. Cependant, des progrès considérables restent à faire pour que l’évaluation et la prise en charge de la douleur soient une priorité pour l’ensemble des soignants et que tout douloureux puisse rencontrer une écoute attentive préalable à une approche thérapeutique efficace.

Afin de donner un éclairage sur cette thématique, nous avons interviewé le Professeur de Neurologie Patrick Henry qui, il a 30 ans, a été un pionnier de la lutte contre la douleur et le fondateur de la première consultation française consacrée aux migraines et céphalées en général. Premier président de la Société Française d’Etude des Migraines et Céphalées (SFEDC), il y a une quinzaine d’années, il est aujourd’hui le président de la Société Européenne des Céphalées.
La semaine dernière il a publié dans la maison d’édition Flamarion-Sciences, le livre intitulé « J’ai mal docteur - comprendre et combattre la douleur », destiné au grand public mais largement recommandé aux médecins…Voici l’interview :


Professeur de neurologie à Bordeaux et ancien président de la Société Française de la Douleur, Patrick Henry a notamment créé, il y a 30 ans, la première consultation française consacrée aux céphalalgiques.

La douleur est un signal primaire d'un mal-être, indépendamment de son étiologie, chez les personnes devenant des « patients » pour les médecins. Pourquoi alors la douleur a-t-elle été si longtemps « méconsidérée » en France, alors que pendant les derniers siècles la France était le pays où la recherche médicale se positionnait en avant-garde ?

Il y a probablement plusieurs réponses possibles : La douleur est un élément subjectif et il est probable que les médecins français, fidèles à l’approche anatomo-clinique, préfèrent s’appuyer sur des signes objectifs plutôt que sur un symptôme subjectif.

Les médecins s’intéressent surtout à la douleur en tant qu’élément utile au diagnostic étiologique. Celui étant fait, ils peuvent avoir tendance à se désintéresser de ce symptôme, en mettant l’accent sur les thérapeutiques à visée étiologique.

Le « bon malade » est celui qui ne se plaint pas trop…


Si la douleur a une base physiologique, elle est aussi, parfois, le résultat de mécanismes relevant du psychisme. Quelle stratégie utiliser alors pour éviter une sur-médication inutile ?

Les mécanismes psychologiques font partie intégrante de la physiologie de la douleur et on connaît de mieux en mieux grâce à l’IRM fonctionnel les structures cérébrales mises en jeu dans les processus émotionnels de la douleur. Il y a bien sûr des composantes anxieuses et dépressives réactionnelles à la douleur, en particulier si elle se chronicise mais il y a aussi des douleurs purement psychogènes. Pour les aborder, il faut non seulement avoir éliminer les causes organiques, mais aussi avoir une capacité d’écoute et de compréhension psychopathologique permettant d’aborder le symptôme douleur dans sa réalité psychique qui a autant d’importance que la réalité physique. Dans certains cas, une approche pluridisciplinaire avec des psychologues ou des psychiatres peut être nécessaire.

D'après les études entreprises jusqu'à présent, il semble que la douleur, ou sa perception, ait une composante socio-culturelle. Ainsi un Japonais ou un ouvrier français du bâtiment ne se plaineraient pas de la même façon devant leurs médecins d'un signal douloureux ?

Il est vrai que l’environnement socioculturel est une composante notable de l’expression de la douleur. Aux Etats-Unis, pays du « melting pot », il a été montré que face à un phénomène douloureux identique, la réactivité à la douleur d’un américain d’origine irlandaise n’était pas la même que celle d’un américain d’origine italienne ou libanaise.

En France, on parle souvent « d’une expressivité méditerranéenne » ; c’est une réalité mais il faut cependant ne pas ériger en dogme ce type d’évaluation par trop subjective.


Pensez-vous que la France soit encore en retard par rapport au traitement de la douleur, et si des lacunes existent, dans quelles spécialités les situeriez-vous ?

La France, qui était nettement en retard il y a une quinzaine d’années, en particulier par rapport aux pays anglo-saxons, a en partie comblé ce retard, même s’il y a encore beaucoup d’efforts à faire pour mieux évaluer la douleur et mieux adapter les thérapeutiques à notre disposition. A mon sens, le retard, s'il existe, n’est pas propre à telle ou telle spécialité.

Vous venez de publier un livre, destiné au départ au grand public, mais que pourrait être très utile aux médecins comme base de connaissances sur la douleur…

Mon ouvrage, « J’ai mal docteur - comprendre et combattre la douleur », est destiné au grand public. Un des objectifs de ce livre est de fournir aux douloureux, à leur entourage familial, amical, socio-professionnel, un outil leur apportant des informations sur les différentes dimensions de la douleur, sur les thérapeutiques possibles et les aspects particuliers propres à telle ou telle situation. Mieux informé, le patient douloureux pourra ainsi mieux dialoguer avec son médecin et devenir un partenaire actif de son traitement.

Propos recueillis par le Dr Marco Dutra


Références

J'ai mal docteur - Comprendre et combattre la douleur
- Patrick Henry – Flammarion – ISBN : 2082013731

Date de publication : 12-09-2006

 

 

 

Source   http://www.sante.net/

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2006 4 07 /09 /septembre /2006 14:35

Fini les vacances, le boulot reprends. Pour beaucoup les vacances sont le mment idéal pour bloger. Moi je n'avais pas accès à Inetrenet, alors ...

Mais je vous ai pas du tout oublié, j'ai pensé à beaucoup de sujets, mais là je n'ai pas beaucoup de temps, alors ...

Partager cet article
Repost0
15 août 2006 2 15 /08 /août /2006 14:28

Petit bilan comme dirait certains pour ce blog :

Date de création : 2005-11-04 20:22:08
18 228 pages vues au total
7 037 visiteurs uniques
Journée record : 11/01/06 (966 pages vues)
Mois record : 01/06 (3 451 pages vues)

Et le plus important est 13 ABONNES

et oui en vous abonnant, vous êtes sûrs de ne rater auncun article, alors n'hésitez lus

ABONNEZ-VOUS C'EST GRATUIT !!! (juste à droite en haut)

Et parlez-en autour de vous même pendant vos vacances ;o)

Bises et bonnes vacances !!!

ET SURTOUT MERCI BEAUCOUP !!!!!!!!!!

Partager cet article
Repost0
11 août 2006 5 11 /08 /août /2006 18:59
L'origine de l'homme m'a toujours intrigé. D'aiileurs, ce blog KISOMNOU en est le parfait exemple. Aussi aujourdhui, je vous propose un article sur l'origine de l'hommme :
La Préhistoire
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 
La Préhistoire est généralement définie comme la période comprise entre l’apparition de l’Homme et l’apparition des premiers documents écrits, même si cette définition n’est pas sans poser des problèmes (voir ci-dessous). La Préhistoire est aussi la discipline qui étudie cette période (voir Préhistoire (discipline)).

Problèmes liés à la définition de la Préhistoire [modifier]

La définition classique de la Préhistoire pose un certain nombre de problèmes, notamment en ce qui concerne les critères retenus pour son début et sa fin, mais aussi pour la datation de ces limites.

Début de la Préhistoire [modifier]

La Préhistoire commence avec l'apparition de l’Homme, or celle-ci est le fruit d’une lente évolution sur plusieurs centaine de milliers d’années, depuis un Hominidé indéterminé. Ce début varie selon les chercheurs en fonction des critères utilisés pour définir l’Homme, qui peuvent être anthropologiques, culturels voire philosophiques…

Le genre Homo apparaît avec Homo rudolfensis (-2,9 Ma[1]) puis Homo habilis (-2,4 Ma), deux espèces qui ont coexisté en Afrique de l’Est. Ces deux espèces avaient adopté une locomotion bipède et produisaient probablement des outils, deux traits qui ont longtemps été considérés comme propres au genre humain. Des découvertes plus récentes ont montré que les Australopithèques qui ont précédé avaient eux aussi adopté une locomotion partiellement bipède. D’autre part, les plus anciennes industries lithiques sont contemporaines de représentants du genre Homo mais aussi de Paranthropes, formes robustes d’Australopithèques, et il est impossible de déterminer quel est l’auteur de ces industries.

Selon que l’on considère que l’Homme est représenté par le seul genre Homo ou également par le genre Australopithecus, la Préhistoire débute donc respectivement il y a environ 3 Ma ou il y a environ 5 Ma.

Fin de la Préhistoire [modifier]

L’utilisation de l’apparition de l’écriture, vers -3300 avant notre ère, comme critère marquant la fin de la Préhistoire est problématique à plus d’un titre :

  • celle-ci n’apparaît pas à la même date dans toutes les zones géographiques ;
  • il existe des sociétés n’ayant pas adopté l’écriture, dont la tradition orale est très forte, comme certaines civilisations d’Amérique précolombienne ou d’Afrique sub-saharienne, qui ont peu de choses en commun avec les sociétés préhistoriques.

La notion de Protohistoire a été introduite pour les populations ne possédant pas elles-mêmes l’écriture, mais qui sont mentionnées par des textes émanant d’autres peuples contemporains. Cette notion n’est pas entièrement satisfaisante.

Vers une définition économique et sociale [modifier]

La tendance actuelle est de se baser sur des critères non plus chronologiques (trop fluctuants) mais économiques et sociaux :

  • la Préhistoire concernerait les populations dont la subsistance est assurée par la prédation. Ces groupes de chasseurs-cueilleurs, pêcheurs, collecteurs exploitent des ressources naturelles disponibles sans les maîtriser. La Préhistoire stricto sensu comprendrait donc le Paléolithique, l’Épipaléolithique et le Mésolithique.
  • la Protohistoire concernerait les populations dont la subsistance est assurée par la production. Ces groupes d’éleveurs et d’agriculteurs, souvent sédentaires, exploitent des ressources qu’ils maîtrisent et qu’ils gèrent en partie. La Protohistoire comprendrait alors le Néolithique, le Chalcolithique, l'Âge du bronze et l’Âge du fer. Elle est caractérisée par une structuration croissante de la société (modification de l’habitat, agglomération, socialisation avancée, hiérarchisation, pouvoir administratif, économie avancée, monnaie, échanges commerciaux, etc.).

Les grandes divisions de la Préhistoire [modifier]

Voir le Tableau synoptique des principales cultures préhistoriques du Vieux Monde

Aspects historiques [modifier]

La chronologie de la Préhistoire a commencé à être établie au XIXe siècle, à la suite des travaux des grands systématiciens du siècle précédent, Linné, Buffon, qui avaient largement fait reculer la date de l’origine de la vie sur Terre.

En 1820, Christian Jürgensen Thomsen ordonne les collections de son musée en fonction des principaux matériaux utilisés et crée une classification dite des « trois âges » :

Si les deux derniers sont encore couramment employés, le premier est désormais tombé en désuétude. On lui préfère selon les cas les termes Paléolithique et Néolithique, introduits par John Lubbock en 1865.

  • Le Paléolithique, « âge de la pierre ancienne », est la période la plus ancienne, durant laquelle la pierre est seulement taillée.
  • Le Néolithique, « âge nouveau de la pierre », est la période qui suit, durant laquelle la pierre est taillée mais aussi travaillée par polissage.

Les découvertes et les écrits (1846 à 1864) de Jacques Boucher de Perthes contribuent à faire accepter l’idée de la très haute antiquité de l’Homme.

S’inspirant de la chronologie utilisée en Géologie, Édouard Lartet propose en 1861 une chronologie fondée sur les espèces successives de grands mammifères dominants. Seul l’Âge du Renne est encore parfois utilisé pour désigner le Magdalénien.

En 1869, Gabriel de Mortillet propose une nouvelle chronologie de la Préhistoire, en 14 époques successives nommées d’après les sites où elles ont été décrites et où elles sont bien représentées ; si certaines ont été abandonnées, la plupart de ces époques sont encore utilisées aujourd’hui comme l’Acheuléen, le Moustérien, le Solutréen ou le Magdalénien.

La chronologie a également été précisée par Henri Breuil, notamment en ce qui concerne la position stratigraphique de l’Aurignacien.

Classification actuelle [modifier]

La classification actuelle fait toujours référence à un certain nombre de périodes, de durées très inégales, fondées sur les particularités de leurs cultures matérielles. Ces catégories basées sur l’étude des vestiges durables (industrie lithique essentiellement, puis céramique et métallurgie) se sont beaucoup affinées avec les outils de recherche modernes.

Ces périodes ont avant tout une signification chronologique, voire une signification culturelle. Pour les périodes anciennes du Paléolithique, les différences culturelles entre les industries sont difficiles à mettre en évidence et les variations peuvent aussi être liées à la fonction des sites ainsi qu’aux types de matériaux utilisés.

Certains termes ont une valeur limitée géographiquement comme le Paléoindien et le Formatif pour l’Amérique du Nord, ou le Jomon pour le Japon.

Il existe d’autres catégories, de moindre durée, qui ne sont pas reconnues dans toutes les régions du globe ou par l’ensemble de la communauté scientifique. C’est le cas, par exemple, de l’Âge du cuivre ou du Chalcolithique.

Quelques dates importantes [modifier]

Liens [modifier]

Voir aussi [modifier]

Liens externes [modifier]

Références [modifier]

  • Dictionnaire de la Préhistoire, sous la direction d'A. Leroi-Gourhan, PUF, Paris, 1988 (rééd. 1994).
  • La Préhistoire dans le monde, sous la direction de J. Garanger, PUF, Paris, 1992.
  • L'invention de la Préhistoire, une anthologie, Presses Pocket, 1992.

Notes [modifier]

  1. 1,0 1,1 Ma = Million d'années
Partager cet article
Repost0
9 août 2006 3 09 /08 /août /2006 20:05

- girafe
Les girafes n'existent pas c'est un coup monter...


- Histoire de couilles froides
Trois copines discutent, l'une dit :
- "Moi c'est bizarre, quand je fait une pipe à Paul, il a les couilles froides"
La seconde:
- "Pour moi c'est pareil quand je suce Bernard, il a aussi les couilles froides, et toi Marie ton Christophe c'est pareil?"
Marie répond :
"Moi j'ai jamais fait ça à Christophe, je vous le dirait demain"
................. Marie va faire sa petite affaire à Christophe...............
Le lendemain Marie retrouva ses copines avec un oeil au beurre noir.
Une de ses amies lui demande:
- "Comment t'as fais ça?"
- "Bah c'est hier après avoir sucé Christophe il m'a frappé, je lui ai juste dit qu'il n'avait pas les couilles froides et que se n'étais pas comme Paul et Bernard"


http://www.blague.info/

 

Partager cet article
Repost0
7 août 2006 1 07 /08 /août /2006 18:14

Hier a eu lieu une marche de protestation à Casablanca contre la guerre au Liban. Je devais y participer, malheureusement, une fête la veille, m'en a empêché (la grasse matinée du dimanche a été plus forte). Mais ma chérie y était et m'a dûment représenté ;o)

J'ai entendu à la télé qu'il y avait des milliers de personnes (même que les organisateurs ont parlé d'un million) mais le principal c'est ce que m'a rapporté ma chérie ; premièrement la manifestation était surtout reprise par des partis politiques, et les gens sacndaient leur attachement à HEZBOLLAH et HAMAS et non leur compassions avec les peuples et les familles des victimes. Il est vrai que la différence est de taille, alors qu'ne compassion prône le cessez-le-feu et un retour au calme, l'accclamtion de partis revient à réclamer evngeance et demander réparation.

Ma chérie a été également choquée par le nombre de barbus et femmes voilées. Eh oui! les marocains "religieux" sont ceux qui ont le plus manifestés (malgrè que nous ne les avons pas vu aux reportages télé). Cela veut dire deux choses, premièrement que ces "islamistes" sont plus actifs, la preuve en est que ma saoulerie de la veille m'en a empêché. Mais aussi que cette catégorie de personnes est de plus en plus présente au Maroc. Doit-on en avoir peur? Je ne pense pas, mais il faudra prévoir plutôt que nous autres citoyens "modérés" aussi passions à l'action et montrons que nous aussi, nous sommes citoyens actifs.

En résumé, je dirai comme toujours: ... je vous laisse la parole ;o)

Partager cet article
Repost0

PrÉSentation

  • : La philosophie de notre vie
  • : Se comprendre pour mieux vivre et rechercher une "réponse tranquille" à Casa
  • Contact

Un Casaoui qui se pose des questions

En attente de vos Suggestions !

Recherche

Merci de réagir !

N'hésitez pas à laisser une com, Trace de votre passage sur ce blog !!!

Carpe Diem !!!!

Archives

Mes RÉFlexions

Mon Cerveau